Depuis quelques jours déjà, des entrepreneurs se plaignent des délais et des erreurs de livraison des colis qu’ils envoient via Postes Canada. C’est le cas entre autre d’un artisan de l’îles Verte dont on peut lire les difficultés qu’il éprouve ici. Ces mêmes entrepreneurs se sont fait dire il n’y pas si longtemps que le virage vers le commerce en ligne était un incontournable s’ils voulaient que leur entreprise survive dans ce monde de changements.
Cela m’amène à me demander si nous sommes vraiment prêts à supporter le commerce en ligne. On s’entend, il n’y a pas de commerce en ligne sans livraison. Bon, il pourrait y avoir un service de ramassage en magasin qui est offert mais ce n’est pas pour ça qu’un commerçant fera le saut et vendra sur le web. Est-ce que tous les éléments ont été mis en place afin de faciliter ce changement de culture du domaine de la vente de détail? Comment une société d’État peut-elle se retrouver dans une telle situation?
Lorsqu’on fait des affaires en régions, les moyens de livraisons ne sont pas aussi nombreux que dans les grandes villes. La distance peut également faire augmenter les coûts de façon significative. Postes Canada, de par sa proximité, est un service essentiel à la réussite du commerce en ligne.
L’augmentation des livraisons était prévisible. Que ce soit pour nos commerces locaux ou les géants de ce monde, cette période de l’année est toujours un moment de grand achalandage. Postes Canada aurait-elle rater son virage? Je crois qu’une réflexion s’impose. Et vous, croyez-vous que tout est en place pour réussir à vendre en ligne efficacement? Pour en discuter, rendez-vous sur notre page Facebook.